Remarquable par sa construction et son architecture, remarquable par ses vitraux qui forment un tout harmonieux.
Harmonie de la pierre, harmonie du verre, harmonie de la
lumière.
La production des vitraux s’est faite aux XIIIème et XIVème siècle et procède, « en partie de l’école de l’Ouest dela France et forme un ensemble
artistique homogène en dépit des variations d’exécution parlant la langue violente
et directe de l’expressionisme » (M.P.Lillich).
On y compte vingt-neuf baies de claire-voie avec trois séries différentes, ce qui en fait une iconographie riche sur l’art du vitrail aux XIIIème et XIVème siècles.
Des donateurs souvent illustres, Jehan de Mantes, Béatrix de Montfort l’Amaury, veuve du comte de Dreux, Laurent Voisin, doyen de la cathédrale, le chanoine Nicolas de Maison-Maugis qui paradoxalement n’est pas représenté dans les verrières, mais aussi un abbé et un couple de bourgeois anonymes.
La création et la pose des vitraux s’est faite somme toute sur une période assez courte :
La production des vitraux s’est faite aux XIIIème et XIVème siècle et procède, « en partie de l’école de l’Ouest de
On y compte vingt-neuf baies de claire-voie avec trois séries différentes, ce qui en fait une iconographie riche sur l’art du vitrail aux XIIIème et XIVème siècles.
Des donateurs souvent illustres, Jehan de Mantes, Béatrix de Montfort l’Amaury, veuve du comte de Dreux, Laurent Voisin, doyen de la cathédrale, le chanoine Nicolas de Maison-Maugis qui paradoxalement n’est pas représenté dans les verrières, mais aussi un abbé et un couple de bourgeois anonymes.
La création et la pose des vitraux s’est faite somme toute sur une période assez courte :
- Reconstruction
de la nef (1190-fin XIIIème)
- Décoration
sur 10 ans (1305 – 1315)
- Troisième
quart du 13ème pour le chœur et le triforium
- Les
grandes verrières
de l’hémicycle entre 1295 et 1300.
Les sujets sont essentiellement tirés des textes religieux, archives des
abbayes, texte apocryphes et vie à cette époque du Haut Moyen Âge
(XIIème, XIIIème et XIVème siècles).
Les sujets sont essentiellement tirés des textes religieux, archives des
abbayes, texte apocryphes et vie à cette époque du Haut Moyen Âge
(XIIème, XIIIème et XIVème siècles).
Des agencements ont été réalisés dans plusieurs verrières
avec réutilisation de certains panneaux.
Le réemploi de certains cartons pour les personnages, certes
avec de petits aménagements, est fréquent et est sans doute rendu nécessaire
par le financement de la création et de la pose des vitraux que l’on peut
imaginer compliqué.
L’évolution des techniques et des couleurs va vers une
lecture plus facile pour le fidèle : diminution du nombre de registres ;
diminution du nombre de personnages dans quelques vitraux de la nef.
Ce sont les premiers pas d’une « bande dessinée »
expliquant l’histoire des saints accessible au plus grand nombre.
L’ensemble des vitraux de l’église Saint-Pierre présente un
ensemble cohérent malgré la durée dans l’élaboration du travail de création. Des
études précieuses, comme celles de Meredith Parsons Lilitch et Le Corpus
Vitrearum, permettent d’aller plus avant dans la compréhension des vitraux et
suscitant l’envie d’aller plus loin dans la connaissance, avec le désir d’une
mise en valeur par la restauration.